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Historique

Le site a été occupé dès l'âge du bronze. Des peuplades celto-ligures, les Brigiani, sont à l'origine du nom romain Brigantio, Brigantium (racine celtique brig, «lieu élevé»).
A l'époque romaine, Briançon fait partie des Alpes cottiennes, gouvernées un temps par le roi Cottius.

Le Moyen Âge est pour Briançon une période faste: la conquête progressive de libertés aboutit à la Grande Transaction, signée avec le Dauphin en 1343.
Celle-ci permet aux Briançonnais de bénéficier, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, d'une large autonomie. La ville se développe, devient le siège du bailliage du Briançonnais et la capitale des Escartons (fédération des cinquante-deux communautés briançonnaises).
La présence des papes en Avignon permet l'essor du commerce, et les foires revêtent un caractère international.

À partir du XVe siècle, les guerres modifient cette situation.
Le passage incessant des gens de guerre entraîne de grosses difficultés économiques.
Deux incendies détruisent presque entièrement la ville en 1624 et 1692. La deuxième reconstruction se fait alors à l'intérieur d'une enceinte conçue par Vauban.

Le traité d'Utrecht (1713), qui établit la frontière au Montgenèvre, renforce le caractère militaire de Briançon. En 1815, elle soutient, pendant trois mois, un blocus des armées austro-sardes.
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, Briançon est une ville de garnison (4 000 hommes en 1914) mais aussi une ville industrielle (usines, charbonnages, laiteries).
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le fort du Chaberton est entièrement détruit par l'artillerie française.
Libérée une première fois le 23 août 1944, la ville est reprise par les Allemands le 29 pour être libérée définitivement le 6 septembre 1944.

Description hÉraldique des grandes Armes de BrianCon :

D'Azur à une porte de ville crenelée d'argent sommée de trois tourelles du même, le tout maçonné et ajouré de sable et ouvert du champ.
 Réalisé par les héraldistes Robert et Mireille LOUIS |
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